Pas de cacahuète pour Coco
Un film de Jean-Michel Papazian
Qu’ils soient soigneurs, vétérinaires, visiteurs ou cameraman, les humains qui pénètrent dans le zoo ont une réaction commune : ce léger flottement dans le regard quand il se pose sur un animal en captivité.
52 minutes
France 3 - Forum des Images
CNC
Les Poissons Volants
Devant la caméra de Jean-Michel Papazian, les animaux et les hommes sont placés quasiment sur le même plan ; le fil de l’histoire passe par l’ingénieur du zoo, les soigneurs ou l’Auvergnat, ami de Coco. Coco est le vieil éléphant récalcitrant qui n’est pas content de son sort, et le fait savoir en aspergeant soigneurs et visiteurs d’eau, de boue, d’excréments, quand il ne démolit pas les barrières et les portes à coup de têtes. Le documentaire montre la pénibilité des tâches humaines, leur dangerosité empreinte toutefois de cocasserie quand il s’agit de capturer Maguy, le phoque, ou de pédagogie quand il faut distraire les ours. Pas de cacahuètes pour Coco atteint son apogée avec la scène de réanimation de Cathy la tigresse. Là, nous sommes plongés dans Urgences : massages cardiaques, réflexes, examens de la langue… Tension ; suspense : l’équipe vétérinaire est terrorisée à l’idée de perdre la belle et photogénique tigresse. Le documentaire se termine sur un épilogue à l’américaine, où l’avenir immédiat des personnages est révélé. LIBERATION